lundi 16 avril 2012

2nde Interlude : Pablo Neruda

Un nouvel interlude après celui concernant la Diagonale des Fous, celui-ci est consacré à Pablo Neruda.

Pourquoi lui ? Car Valparaiso est une ville dans laquelle il a vécu et où il a fini ces jours. D'ailleurs un musée lui est consacré. C'est également un poète que je cite dans ma marge à gauche. Ce poème est magnifique, fait beaucoup réfléchir, ce fut le cas pour moi... Donc je vais le partager avec vous, certains d'entre vous doivent le connaitre.


Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !



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