mercredi 30 mai 2012

Pérou : Puno & Las Islas


Et voilà le 22 Mai à 9h03, j’entre au Pérou, dernière destination pour moi en Amérique du Sud. Cette date marque également le début d’un compte à rebours mental, puisque dans 1 mois jour pour jour je finirais mon trip et j’arriverais sur Grenoble. Pfff déjà quatre mois que je suis parti, pfff il reste déjà plus qu’un mois… Euh je ne serais pas en train de voir le verre à moitié vide là… ? Allez je passe à la version du verre à moitié plein : Cool !! Encore un mois à profiter de mon voyage !

Bref je m’égare et je ne parle pas beaucoup de Puno et de Las Islas. Et d’ailleurs je ne vais pas parler du tout de Puno, pourquoi ? Car cette ville est sans intérêt, si ce n’est qu’elle se situe au bord du Lac Titicaca. Et oui après l’épisode Bolivien du Lac Titicaca à Copacabana et sur l’Isla del Sol,  c’est à présent au tour de l’épisode Péruvien du Lac Titicaca. Ici ce n’est pas une île que je vais visiter mais trois îles. Par contre cela va être rapide puisque je consacre que 2 jours à ces 3 Islas car le timing Péruvien est serré (Et oui la majestueuse Bolivie m’aura quelque peu retardé tellement elle fut belle !).



(Je préfère le dire tout de suite, cet article ne parlera pas que de manière positive de ces 2 jours, je pense que c’est une première sur mon blog et j’espère que cela sera une dernière. J’insiste sur le fait que ce n’est pas un coup de gueule ou un article de plainte. Je vais juste parler de ce que j’ai vu et de ce que j’ai ressenti. Cela n’est que ma propre opinion… Et au global je n’ai pas passé un mauvais moment)

Le premier jour direction les Îles Uros, également connu sous le nom des Îles Flottantes, car ce sont des îles artificielles. Alors là pas question d’îles artificielles comme à Dubaï, ce sont des îles toutes simples montés sur des morceaux de terres flottantes recouverts de roseaux. En tout ce sont 45 îles entre 10 et 200m² où l’on retrouve quelques 2000 habitants. Ces Îles Flottantes ont la particularité d’avoir pas mal migrés sur le Lac Titicaca et depuis quelques années sont basées à proximité de Puno, à environ 30 minutes en bateaux. Pourquoi ? Pour pouvoir attirer facilement les touristes… Et oui car ces îles flottantes sont de vraies usines à touristes et vivent pas mal de la vente de l’artisanat lors du passage des touristes comme moi. Passé cet aspect, c’est quand même intéressant de voir ces îles atypiques. Après 2h sur les îles, direction le bateau et l’Isla Amantani.




L’Isla Amantani est une vraie île (pas flottante comme les Uros quoi !), qui est assez grande (pas de mesure officielle, j’avais oublié mon mètre dans mon gros sac à dos resté à Puno…) et héberge 4800 habitants (j’avais par contre pensé à prendre mon « cliker » afin de faire un récensement…). C’est sur cette île que je passerais la nuit, recueilli au port par une famille péruvienne qui m’offrira un lit et trois repas. La grosse occupation sur cette île est la visite de Pachamama et de Pachatata, deux ruines au sommet de l’île où je verrais se coucher le soleil. L’accueil en famille est très chaleureux et c’est sympa de partager ce bout de vie avec les habitants de l’île, qui en fait se relaient pour accueillir les touristes dans leurs maisons afin que sur une année tous les habitants aient pu héberger le même nombre de personnes. Généralement, ils accueillent une fois tous les deux mois et nous leurs payons la somme de 30 soles (moins de 10€) pour le logement et les trois repas. En bref, ils ne vivent pas de nous, contrairement à ce que je pouvais penser avant de me rendre sur l’île croyant qu’ils hébergeaient des touristes toutes les semaines.





Le lendemain, réveil à 6h30 pour prendre le bateau à 7h30 et se rendre à l’Isla Taquile, la dernière île du périple. Là comment dire, je n’ai pas du tout aimé. Autant sur les autres îles on sait qu’ils vivent de nos passages mais on n’a pas forcément d’obligation de consommer, autant là on nous forcent à acheter. Je m’explique, selon eux, le textile de l’île est le meilleur, est reconnu partout dans le Monde (ah bon, jamais entendu parler avant aujourd’hui…) et bien évidemment les prix sont trois fois plus cher qu’ailleurs pour une qualité que je juge comparable. Bref je n’achète rien bien évidemment au contraire de beaucoup de monde. Deuxième point, on nous propose la visite d’une famille où en fait où nous explique juste la fabrication du textile et les particularités des vêtements sur l’île et à la fin le repas à 20 soles (une belle somme pour le Pérou) pour un menu, pour eux c’est quasiment une obligation d’aller se rationner là car oui la fameuse famille typique de l’île est en réalité un restaurant. Avec deux belges on refuse ce repas jugeant le prix excessif, on s’en ira donc ailleurs pour manger et après 20 mètres, on va nous proposer le même repas avec un thé en plus pour 10 soles… Voilà j’en dirais pas plus et vous vous ferez votre propre opinion.




Suite au repas, retour à Puno.

Voilà pour ces trois îles, le verdict est que j’ai préféré la partie Bolivienne où il y a moins de touristes. Je ne pousserais pas de coup de gueule contre ce que j’ai vu sur ces trois îles, puisque j’ai eu la possibilité de refuser ce que l’on me proposait, mais je suis déçu de cette façon de vouloir se faire absolument de l’argent sur notre dos. Même si bien évidemment, j’étais prévenu qu’en tant que tour touristique, on se ferait de l’argent et je cautionne cela dans la limite du raisonnable. Pour ma part j’ai préféré donner 10 soles de plus à la famille qui m’a accueilli sur l’Isla Amantani, car l’accueil été au top que consommait ailleurs. Je recommande cependant la visite de ces trois îles car il y a des choses à voir...

lundi 21 mai 2012

Bolivie : Copacabana & Isla del Sol


Et me voilà à Copacabana… Non non je ne vous ai pas cachés une envie subite d’aller faire la fiesta sur la célèbre plage brésilienne ! Copacabana est une ville de 25 000 habitants bordant le Lac Titicaca, donc bien en Bolivie. Mais le nom de cette ville a bien un lien avec la plage brésilienne puisque c’est suite à un naufrage d’un marin bolivien au large du Brésil et d’une promesse du dit-marin à la Vierge de Copacabana (Brésil) que cette ville fut baptisée comme la plage brésilienne. Voilà pour la partie historique (Vous allez devenir imbattable au Trivial Pursuit avec mon blog et toutes ces références historiques et culturelles !).



Comme je vous le disais Copacabana borde le Lac Titicaca. Ce lac est une référence puisque c’est le lac navigable le plus haut du Monde, il est situé entre 3809 et 3812m d’altitude. (Un point de plus au Trivial Pursuit ! J’espère que cela sera le camembert qui vous fera gagner la partie !) Le Lac est partagé entre la Bolivie et le Pérou et long de 175 kilomètres.



Copacabana est très touristique et c’est un vrai défilé de touristes en sac à dos. Cela dit je trouve cette ville charmante car on peut rapidement aller s’isoler en grimpant le El Calvario (Afin de vous prouver mes progrès en espagnol cela veut dire Le Calvaire), une petite butte surplombant la ville et le Lac qui permet d’avoir un superbe panorama et surtout de se faire un beau coucher de soleil.


Mais le but de ma venue à Copacabana est d’aller sur l’Isla del Sol (l’île du Soleil… Impressionnant mon niveau d’espagnol !), une petite île sur le Lac Titicaca, à 3h de bateau de Copacabana.

J’achète mon ticket et direction Yumani, petit village sur l’Isla del Sol… Sauf que j’oublie de mentionner lors de l’achat de mon ticket que je désire aller au Sud, résultat : je me retrouve au nord de l’île et à Challa Pampa… Et cette erreur, fut une belle erreur ! Ce petit village est fort sympathique, se trouve juste à côté des ruines de Chinkana et surtout c’est la fête au village car c’est l’Ascension ! C’est une petite fête mais c’est sympa, surtout la Fanfare qui anime les festivités… Pour faire simple, il joue de musique, ce qui n’est déjà pas évident à 3810m d’altitude car l’air est rare, mais surtout il joue complètement bourré, ce qui rend la chose plus festive. D’ailleurs, l’instrument que la Fanfare joue le mieux est la canette de bière !

Le lendemain, traversée de l’île du Nord au Sud, par un petit chemin de randonnée permettant d’avoir quelques beaux panoramas sur l’île et le Lac, jusqu’à Yumani. Une fois là-bas, je me rends compte de la chance que j’ai de m’être planté sur l’achat de mon ticket car même si nous sommes dimanche, la ville est complètement morte !




Sur le retour, petite pause sieste dans une petite crique, l’île est parfaite pour cela car même si elle vit du tourisme, elle est suffisamment étendu pour être tranquille.



Le jour suivant, retour sur Copacabana en bateau. Cette traversée marque la fin de mon périple en Bolivie. C’était un pays que je n’avais pas prévu lors de mon départ en Janvier de France, que j’ai ajouté suite à de multiples discussions. Lors de ma rentrée, je devais y rester qu’une dizaine de jours, finalement ce fut très exactement 26 jours. Ce pays est magnifique sous tous les plans, je ne vois pas de point négatif si ce n’est malheureusement la pauvreté qui y règne… Un pays que j’aurais traversé en étant quasiment tout le temps accompagné, tant il y a de routards présents. Bref je recommande !

A présent, direction le Pérou, j’ai 25 jours à passer là-bas ! Et surtout beaucoup d’attentes…

Bolivie : La Paz


La Paz, petite bourgade bolivienne de 2 400 000 habitants. Pour beaucoup de monde, elle est la capitale de la Bolivie, mais si vous avez lu assidument mon blog et l’article sur Sucre vous savez que c’est cette dernière la capitale. La Paz a juste la particularité d’accueillir le gouvernement du pays, sans doute car c’est la plus grande ville du pays.

La Paz c’est assez fou car elle est établi à flanc de montagne entre 3200m d’altitude pour le plus bas quartier (là où sont les riches, car l’air est plus respirable) et 4000m pour le quartier le plus haut appelé tout simplement El Alto. C’est le quartier populaire de La Paz et aussi (cela va souvent de pair) le plus dangereux…



Concernant mon périple, je crois bien que tout le monde m’a déconseillé cette ville, ou du moins d’y passer le moins de temps possible. Je devais y rester 5 jours, ce laps de temps comprenant la journée sur la Death Road et les 3 jours au Huayna Potosi. Finalement, je serais resté là-bas 11 jours ! Soit mon plus gros arrêt de tout mon voyage !

Suis-je tombé amoureux de La Paz ? Non ce n’est pas le terme ! Mais on m’avait annoncé une ville dangereuse, sans intérêt, … Je ne suis vraiment pas d’accord, je n’ai pas du tout ressenti de danger quand à ma sécurité !

Un point également qui a joué en ma faveur, ce fut les multiples grèves qui frappent le pays. Il y en a eu deux pendant mon séjour. La première étant celle des chauffeurs de bus de la ville qui ont tout simplement barrés toute la ville avec leurs bus, ayant pour résultat aucune circulation dans la ville. Ce fut très sympa de pouvoir se promener sur la route, sans pollution, sans voitures, sans rien… Ce fut paisible durant 3 jours et j’ai découvert la ville de cette façon. La deuxième grève fut celle des étudiants en médecine, rejoint par pas mal d’autres d’étudiants. Et j’ai étais pris sans le vouloir (Promis juré ! Je ne suis pas en Bolivie pour être le nouveau Che !) dans une de celle-ci et ce fut impressionnant car les Carabineros (policiers) ont dû chargés les étudiants qui étaient en train tout simplement de tout casser sur leurs passages (vitrines, feux, équipements urbains, …). Résultat : Gros mouvement de foule et surtout les yeux qui piquent car les Carabineros ont dissipés tout ce petit monde à coup de gaz lacrymogène.



Autre chose que j’ai adoré, ce fut mes repas, non pas que ce fut les plus exquis que j’ai eu à manger de tout mon voyage, mais pour l’ambiance qu’il y régnait. Je mangeais midi et soir au Mercado Lanza ma petite soupe et/ou mon plat de riz/poisson ou de poulet milanais pour l’énorme somme de 8 bolivianos soit 0,8€ centimes d’euros. Et je choisissais toujours le kiosque de la Dona Vicky, car là-bas je parlais (enfin je baragouinais) avec les boliviens. Et oui car le marché reste, je trouve, assez typique de la Bolivie, les touristes préférant certainement les restaurants de la ville. Au-delà de l’économie de manger au marché, j’ai adoré la sympathie de la patronne, la Dona Vicky, qui au bout du deuxième jour me faisait la bise quand j’arrivais et quand je repartais. Je lui offrirais d’ailleurs un petit bouquet de fleur lors de mon dernier repas ! Ça restera un des très bons souvenirs de mon voyage.



Autre atout de la ville, ces multiples musées qui permettent de comprendre un peu l’histoire du pays. Ce ne sont pas les meilleures que j’ai pu voir, mais ce fut intéressant et surtout peu onéreux (40 centimes d’euros par exemple la visite de 4 petits musées… Qui dit mieux ?). Enfin deux places sympas qui sont le Mirador Kili Kili (Vue sur toute la ville) et le Parc à l’Est du pays (Je ne sais plus le nom), qui permettent de sortir des rues bruyantes, de se poser et de bouquiner (J’ai pu trouver des livres français dans mon hostal !).




Dernier point qui a fait que je suis resté aussi longtemps sur La Paz, ce fut cette Turista (Encore elle ! Mais bordel je fais que d’en parler… Ben oui elle m’a marquée !) qui m’a immobilisé quasiment 3 jours à mon hôtel, j’ai dû attendre d’être parfaitement guéri afin d’aller faire le Huayna Potosi. 

Voilà pour La Paz, je recommande d’y passer, d’y rester 2-3 jours et pour les amoureux de montagne, beaucoup d’ascensions peuvent se faire depuis cette ville (Nevado Illimani, Huayna Potosi, Illampu,…), donc passage incontournable !

mardi 15 mai 2012

Bolivie : Huayna Potosi


Après la Death Road, je continue sur ma lancée sportive avec l’ascension du Huayna Potosi. J’ai coché cette ascension suite à une discussion avec un gars rencontré en Nouvelle-Calédonie, le même qui m’avait recommandé la Death Road d’ailleurs. Cette ascension peut me permettre de passer une barre métrique que je juge mythique. Pour le moment, ma plus haute altitude fut 4900m dans le Sud-Lipez mais c’était en voiture, donc je vais tenter une vraie ascension pour aller taper cette fameuse barre métrique qui, je l’avoue, me fait rêver…



Je passe par l’agence Alberth Bolivia et je choisis de partir sur une ascension en groupe plutôt qu’en solo. J’aurais préféré cette dernière solution car en groupe nous sommes 2 ou 3 encordés au guide et si une des personnes ne réussit pas à grimper au sommet, c’est tout le monde qui redescend. Un côté roulette russe quoi, surtout que d’après les récits, il n’y a que 70% des personnes qui arrivent au sommet, les autres sont le plus souvent terrassés par le mal des montagnes ! Par contre en groupe l’ascension coûte 100€ (guide, refuge, nourriture, transport et équipement) alors qu’elle est de plus de 150€ en solo. 

Je prends  par contre la décision de partir pour 3 jours au lieu de 2 jours, c’est plus cher de 20€ environ, mais cela permet d’avoir une meilleure acclimatation à l’altitude et de s’exercer le premier jour aux crampons et piolet, une première pour moi qui joue plutôt sur de la moyenne montagne que de la haute montagne.



Le premier jour, il y a un ratage à l’allumage pour l’agence Alberth puisque sur les 6 personnes à tenter l’ascension, je suis le seul à prendre l’option 3 jours. On me demande si cela me dérange de passer sur 2 jours afin de faciliter les choses. Je refuse malgré la belle remise que l’on peut me faire (environ 40€), je comprends le côté pratique pour eux, mais je veux vraiment avoir cette journée supplémentaire d’acclimatation car j’appréhende énormément ma réaction à l’altitude. On me demande alors de décaler au lendemain car il y a plusieurs personnes qui tente l’ascension, je refuse une nouvelle fois. Et finalement, je me retrouve donc avec un guide pour moi tout seul, ce n’était pas le but de la manœuvre mais cela me rassure, si j’abandonne, ça ne sera que de ma faute. Autre couac, je chausse du 46-47, on peut seulement me proposer du 45.5 où je me sens à l’étroit… !

Ce fut le seul désagrément de ces 3 jours, pour le reste l’organisation fut au top et je recommande vraiment Alberth Bolivia si vous devez tenter l’aventure ! Je ferais donc équipe avec Alex, mon guide Bolivien et sur place je passerais les 3 jours avec Mathias un allemand qui a pour guide privée Rodrigo, un très bon ami d’Alex. Par contre il a payé plus de 160€ pour avoir ce luxe…

Arrivés ensemble au premier Base Camp, situé 1300m en-dessous du sommet que je dois aller conquérir 2 jours plus tard, on pose le sac à dos et on part directement avec Alex, Mathias et Rodrigo testé le matos et surtout s’initier aux crampons et piolet sur un glacier qui se trouve 45 minutes plus haut. L’utilisation de ce matos est assez simple, par contre comme je me doutais, les chaussures me procurent une douleur aux talons et chevilles. La fin se ponctuera par un test sur un mur de glace d’une dizaine de mètres à escalader, la pente est pas à 90 degrés, mais plutôt à 105 degrés. J’y arriverais pas d’ailleurs échouant après 8 mètres et laissant mes 2 piolets dans le mur de glace, ce qui provoquera un fou rire général de 10 minutes… Pas d’inquiétude cependant, cette grimpette était juste pour le fun et je n’aurais pas à affronter ce genre d’épreuve durant l’ascension. Redescente ensuite vers le Base Camp après 2h30 sur le glacier. Bon petit repas préparé par nos 2 guides et ensuite jeu de cartes intitulé « Penalty », un jeu auquel on a beaucoup joué durant les 3 jours dans une super ambiance.



Le deuxième jour, debout 7h pour prendre le petit-déjeuner et décollage à 8h pour grimper au Refuge Camp situé seulement 300m plus haut (en altitude, pas en distance !). On grimpe donc progressivement afin d’habituer le corps à l’altitude. Je ne ressens toujours rien et j’en suis fort content. La grimpette doit durer un peu plus de 2h, selon Alex, mais notre bon rythme, nous permet d’arriver en 1h30. Je suis cependant pas forcément rassurer, si les deux guides sont forcément très l’aise, mon ami Allemand se balade également, je suis un peu en retrait, pas distancé, mais je fais quelques efforts pour suivre, moi qui avait prévu de monter tout cool afin de ne pas me cramer… Suite à un échange avec Mathias, il m’indique qu’il fait énormément de randonnées et qu’il est donc normal qu’il soit aussi à l’aise… J’évite de lui dire que c’est pareil pour moi… Au Refuge Camp, je m’occupe avec un bouquin trouvé dans mon ancien hôtel et au fameux « Pénalty ». Là-bas je retrouve les 5 autres acolytes du premier jour, ayant tenté l’aventure sur 2 jours. Sur 5, seuls 2 ont réussis… Un étant terrassé dès le Refuge Camp et un Mal Aigu des Montagnes. Les deux autres abandonnant à  400m du sommet à bout de forces et de souffle. Cela ne me rassure guère. Alex m’indique que leurs erreurs c’est d’avoir tenté l’ascension sur 2 jours seulement, il essaye de me rassurer comme il peut. Ce jour-là, au lit à 18h.




Le troisième jour, le réveil sonne à 1h du matin, pour moi pas réussi à fermer l’œil de la nuit, trop froid et surtout trop excité, je me pose dix milles questions et c’est surtout ce problème de chaussures qui m’embarrasse ! Aujourd’hui nous sommes 15 à tenter l’ascension des 1000m derniers mètres de dénivelée positif. Les 13 autres personnes quittent le Refuge Camp entre 1h et 1h15 du matin. Alex et Rodrigo estiment que c’est trop tôt, nous partirons à 2h30. Ils sont convaincus qu’on a le niveau physique et la bonne acclimatation pour réussir l’épreuve en 5h30-6h.

On part très exactement à 2h40, bonne nouvelle, je ne ressens pas forcément de gênes avec les chaussures, cela m’enlève 1 des 35 boules que j’ai au ventre. (Pour faire un parallèle, vous savez la boule au vente du premier jour de rentrée à l’école, ben c’est là c’est pareil pour moi !) Dans la nuit, je vois au-dessus dans la montagne, les lumières des frontales, et je suis jaloux de savoir que certains ont déjà passés le premier mur. Le but de partir de nuit est multiple : avoir une neige compacte et facile à pratiquer, ne pas subir le soleil et sa réverbération sur la neige et pouvoir se faire le lever du soleil. Pour Mathias et moi, on devrait assister au lever du soleil, durant l’ascension car celui-ci est prévu aux alentours de 7h, il faudrait donc boucler l’ascension en 4h30. Le meilleur de la veille à boucler cela en 4h45…

Le premier mur passe sans soucis, avec un bon rythme, avec Mathias, nous avions prévenu vouloir partir lentement afin de trouver le rythme. On s’en fout du temps, on veut juste voir ce sommet. Au bout de 45 minutes, on croise une fille qui redescend avec son guide, elle ne digère pas l’altitude. Rapidement, c’est un groupe de deux allemands qui redescend, même sentence. Bizarrement, cela me motive, car je suis bien, pas de douleurs pour le moment. Cependant je reste prudent, j’ai lu des récits de personnes qui abandonnaient 150m en dessous du sommet.

L’ascension se passe bien, j’ai des bonnes jambes, avec Alex nous « ouvrons » la piste devant Mathias et Rodrigo. On doublera bientôt deux espagnols tentant l’ascension sans guide. Malgré notre allure que je juge très prudente, on les rattrape et les double rapidement. Bientôt un deuxième groupe sera également doublé… Je suis surpris, et je me pose beaucoup plusieurs questions « Est-ce qu’on va pas trop vite ? Est-ce qu’on ne va pas payer tout cela plus tard ? ». A ce moment-là, petit flash-back sur ma première course de Trail que j’avais fait avec Jérôme et Fred en 2010, sur certaines portions, je fanfaronnais en allongeant la foulée, et ils me chambraient en me disant « Qui fait le Malin, tombe dans le Ravin. Ils voulaient dire par là qu’il fallait que je me ménage, la course était longue, c’était les Grand Duc long de 75 kilomètres. Pour la petite histoire, j’ai abandonné au bout de 45 kilomètres à bout de forces, mon seul abandon…

Avec Alex dans une petite bosse, on se détache légèrement de Rodrigo et Mathias. Mais ils reviendront très rapidement sur nous, car je suis un peu court sur pattes, pas de soucis avec le souffle, mais les jambes sont lourdes. Ca cogite dans la tête « Merde ! Je viens de me cramer tout seul ! ». Surement l’euphorie de rattraper du monde, tu t’emballes et tu payes les conséquences… « Qui fait le Malin, tombe dans le Ravin »…

Je tire sur la corde qui me relie à Alex, et lui dit « Tranquillo Amigo, tengo tiempo ! El objectivo es el cumbre, no el chrono !». Il se retourne, me sourit et ralentit. Cela reste malgré tout très dur pour moi, je lève la tête, le sommet est juste au-dessus de moi, enfin 500m plus haut. Je commence à douter, et le groupe que l’on croise et qui redescend abandonnant l’effort, ne me remonte pas le moral cette fois. Cela fait seulement 2h que l’on est parti, seulement un tiers de l’effort. On marque une pause. Mathias m’indique que c’est également dur pour lui et il craint également qu’on soit parti trop fort. Cependant une nouvelle, nous remonte le moral, Rodrigo et Alex nous indique que le sommet n’est plus qu’à 2h30. On mettrait donc 4h30. On leur demande de ralentir le tempo vu que l’on a de l’avance.

On repart droit dans un mur, et mes chaussures commencent à me cisailler, j’ai mal, je ne pense qu’à cela, à chaque pas, j’ai une douleur au talon et à la cheville. Paradoxalement ces douleurs, me font oublier mes jambes lourdes. Je serre les dents et je sais que ce ne sont pas ces douleurs qui me feront faire demi-tour. Je me dis que c’est juste 2h30 à souffrir, pour faire un truc de fou, un truc qui me tient à cœur. Qu’est-ce que 2h30 ?

Malgré la consigne passée à Alex et Rodrigo, je n’ai pas l’impression que c’est un tempo cool qu’ils nous imposent, cependant, je le digère parfaitement. Après 3h d’effort, nous marquons une pose. Les guides nous demandent de lever la tête, avec Mathias nous apercevons une dizaine de frontales au-dessus de nous. Ils nous indiquent que nous sommes plus qu’à 150m du sommet. Et seulement 1h d’effort. Quoi ? Déjà ? C’est une blague ? Cela me booste, à partir de ce moment, je ne sens plus mes jambes, plus les douleurs aux pieds. Car je suis bien, et je sais que je verrais le sommet, quitte à ramper !

30 minutes plus tard, Alex, me regarde et m’indique qu’on vient de passer la fameuse barre métrique que je voulais voir tomber. Je souris, dans ce sourire c’est de la joie, mais surtout de la fierté. Il m’indique qu’il ne reste plus qu’une partie avec vue totale sur le sommet. Ce chemin restant c’est une arrête étroite, à ta droite le vide, à ta gauche le vide. Cette arête sera vite avalée, car j’ai hâte d’être au sommet, malgré la pente très inclinée, on accélère avec Alex. 

Après 3h45, nous sommes au sommet. Le soleil commence à se lever à peine. Je tombe dans les bras d’Alex qui me félicite pour y être arrivé et aussi pour le temps que l’on a mis. Dans ma tête c’est un vrai 14 Juillet, un feu d’artifice de mille couleurs. Je tombe au sol et je souris à ne plus m’en arrêter. Je l’ai fait, je l’ai fait ! Ce n’est pas un exploit à proprement dire, d’ailleurs ce jour-là nous sommes 7 sur 15 à réussir l'ascension, preuve que cela n’est pas unique. Mais je m’en fous, je suis fier ! Fier d’être là, fier de cette bataille de 3h45, fier de ne pas éprouver de douleurs liées à l’altitude, fier de ce voyage qui me permet de voir une nouvelle fois une chose magnifique…





Et surtout fier d’avoir cassé cette barre. Ah oui c’est vrai, je ne vous ai toujours pas dit l’altitude du sommet. Cette fameuse barre que je voulais voir tomber, ce n’est pas celle des 5000m, c’est bien celle des 6000m d’altitude. Le Huayna Potosi c’est très exactement 6088m.

La redescente doit prendre 2-2h30 selon Alex. On mettra une heure, oui j’avoue on a fait la course. Et oui j’avoue je suis tombé une fois… Enfin dans la neige, vous imaginez bien que la douleur ne fut pas violente. Dans cette descente, je découvre les paysages que j’ai traversés de nuit. C’est féérique !




Au moment des adieux, je salue chaleureusement Alex mon guide et lui donne mon foulard qu'il m'avait indiqué adoré car il est assorti à sa casquette, il voulait même me l'acheter. Il est surpris et me tombe dans les bras en guide de remerciements.

Voilà fin de l’article. Fin de l’introspection de ces 3 jours et plus particulièrement de cette journée d’ascension. Un souvenir à jamais gravé dans ma mémoire… J'en ai encore la chair de poule en écrivant cet article.


jeudi 10 mai 2012

Bolivie : Death Road

Ah la Death Road, j'avais coché cette activité depuis la Nouvelle-Calédonie et un routard qui m'avait raconté sa journée sur cette route. Fan de vélo, je m'y voyais déjà ! Pour résumé, tu pars à 4700m d'altitude pour finir 63 kilomètres plus bas à 1200m, soit 3400m de dénivelé négatif.



Mais avant de vous narrer cette journée, je vais vous raconter celle de cette route connue du monde entier comme étant la route la plus meurtrière. Elle a hérité de ce titre en 1995 car sur les 63 kilomètres de route (enfin de chemins et cailloux...) il y avait entre 200 et 300 morts par an. Si je parle à l'imparfait c'est que depuis les années 2000, un nouveau tronçon de route entièrement goudronné et à double voie a été construit de l'autre côté de la vallée. Ce qui fait qu'aujourd'hui cette route est quasiment délaissée des véhicules... aux profits des VTTistes ! Sur les deux dernières années, c'est d'ailleurs 15 cyclistes qui ont trouvés la mort en foirant un virage se précipitant à certains endroits 1000 mètres plus bas dans le ravin...

Concernant cette sortie, j'attends d'être rétabli de ma Turista pour y aller, le mardi me sentant beaucoup mieux (le Burger King ingurgité en attestant), je décide d'aller booker pour le lendemain. Mais la nuit du mardi au mercredi me fera dire que la Turista reprend toujours ces droits, je ne dors pas de la nuit et passe le plus clair de mon temps aux toilettes entre les vomissements et ... (Bref vous devez comprendre). A 6h30 du matin le gars de l'agence passe à mon hôtel pour me récupérer, je lui indique que je suis pas en état et que je souhaite le reporter au vendredi, il appelle son boss pour savoir si c'est ok et la réponse est que si je ne viens pas, je perds la somme investie soit 50€... Ne voulant pas perdre cette somme, je décide de tenter le coup et au pire si ça ne va pas, je passe ma journée dans la voiture-balaie.



On dit souvent de cette route qu'il vaut mieux ne se pas faire dessus si tu veux arriver en bas... Pour moi cela compte double entre la descente et ma Turista... !

Je prends le Van direction La Cumbre et à 4700m d'altitude. Après un petit-déjeuner qui me fait le plus grand bien, n'ayant plus rien dans le bide, les deux guides nous expliquent les rudiments du VTT. J'enfourche enfin mon VTT Kona Full-Suspended de très bonne facture et c'est parti ! Et grande surprise, une fois sur le vélo, et avec l'air frais de la descente je me sens mieux, voir même je ne sens plus rien. La première partie sur goudron s'avale très vite puisque nous devons descendre entre 65 et 75 km/h sur cette partie sans technique et difficulté. Un canadien arrivera cependant à se boiter...



Après 20 kilomètres, on rentre véritablement sur ce qu'on appelle la Route de la Mort, il reste 43 kilomètres et je vais me régaler ! Avec un français et un texan nous ferons la course en tête derrière notre guide.

Je vais pas vous raconter chaque virage, mais personnellement, j'étais tellement concentré sur le chemin, les virages, que je ne faisais pas du tout attention au vide. Je pense même que je descendais aussi vite que sur une route normale en prenant la même dose de sécurité. 





A mi-parcours, je rencontre cependant un sérieux ennui... Et non ce n'est pas une chute ni même un problème mécanique, c'est juste la Turista qui reprend ces droits. J'ai juste le temps de m'arrêter et de me cacher derrière ce qu'on peut appeler un bout d'arbre. Et c'est là où j'ai étais content d'être prévoyant en prenant avec moi le rouleau de papier hygiénique ! Cette histoire fera beaucoup rire mon collègue français et texan ne comprenant pas de voir mon vélo arrêté sur le bas-côté et ne me voyant pas aux alentours !

La fin de la descente se finira sans problèmes majeurs et comme convenu dans le prix de l'expédition, tout le petit groupe se retrouvera a Coroico dans la piscine dans un hôtel pour décompresser !



Voilà pour le reste, je recommande vraiment cette sortie VTT en Bolivie, cela n'est pas très difficile, d'ailleurs des personnes sans réelles expériences de vélo ont fini facilement car cela permet de voir des paysages superbes et d'être immergés dans ces montagnes boliviennes durant une journée. D'ailleurs le chemin du retour en van est fabuleux... Et pour aller plus loin, c'est un excellent remède contre la Turista, car le soir je ressentais beaucoup moins de douleurs...





Je peux donc déclarer "I'm a Death Road Survivor". Et même pour aller plus loin et sombrer dans la vulgarité : "Je chie sur la Death Road !"

Bolivie : Sucre

Après Potosi, je pars en direction de Sucre dont j'entends le plus grand bien. Cette ville est la capitale Constitutionnelle du pays puisque c'est ici qu'a été signé la constitution au 19ème siècle. Sucre est donc la capitale du pays. Dans l'esprit de beaucoup, ce fut d'ailleurs mon cas, la capitale est La Paz. Cette dernière n'est que la capitale gouvernementale du pays. Pour pousser les choses plus loin, il y a même une troisième capitale en Bolivie avec Santa Cruz qui est la capitale économique du pays et où les grandes entreprises ont établies leurs sièges.



Sucre est une petite ville (265 000 habitants) très calme par rapport à Potosi et je comprends effectivement tout le positif que l'on m'a raconté à propos de celle-ci. Il est très reposant de se promener ici. Surement car la ville n'est qu'à 2650m d'altitude donc l'air beaucoup plus respirable qu'à Potosi qui culmine à 4090m.



Par contre je ne trouve pas d'autre intérêt à cette destination que de vouloir se reposer. Car si le Mirador vaut le coup d'oeil sur la ville, il n'y a pas grandes attractions dans la ville hormis quelques randonnées dont je fais l'impasse car j'ai déjà des idées ailleurs dans d'autres villes. C'est aussi une bonne ville pour apprendre l'espagnol, et pas mal de routards se posent ici 1 semaine à 10 jours pour prendre des leçons à 5€ la séance d'une heure avec un professeur privé.



Pour ma part je suis resté 4 jours, et cette ville a été synonyme de retrouvailles. Je suis arrivé ici avec Anahita rencontré dans le Salar. Je suis tombé "par hasard" sur Damien rencontré à Auckland en Nouvelle-Zélande avec qui j'ai passé pas mal de temps et qui m'a fait découvrir le marché avec ces repas à 1€, ces jus de fruits délicieux à 0,40€ et ces salades de fruits à 0,60€ (Au passage "Bonne route" et fais attention à toi, tu vas finir par te faire casser la gueule :D). Le dernier jour je retrouve Krushi l'anglais et Nadine l'allemande avec qui j'ai fait le Sud-Lipez et le Salar dans mon hôtel et enfin au terminus de bus je tombe sur Tomas le danois du Salar également et Anaïs vue à San Pedro de Atacama. Bref tout cela pour dire que le monde est petit... ou qu'on fait tous le même voyage !



Enfin pour finir, Sucre restera aussi gravé dans ma mémoire car c'est ici que j'ai attrapé la première Turista de ma vie... Et croyez-moi ça marque ce genre de choses...

samedi 5 mai 2012

Bolivie : Potosi


Après Uyuni où je reste seulement une nuit, car cette ville n’a d’intérêt que son lac salée que j’ai visité via mes 3 jours d’expédition, je pars pour Potosi.

Le trajet entre 4000 et 4500m d’altitude dure 3 heures et est magnifique (j’emploie souvent ce mot ces derniers temps !). Mais couillon que je suis, je zappe de recharger mon appareil photo donc rien à se mettre sous la dent ! 

Potosi a la particularité d’être la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde (4090m d’altitude), ce qui fait que tu évites de courir voire de marcher vite car tu sens rapidement que l’air te manque !



Je trouve la ville sympa, et de très beaux bâtiments jalonnent les rues. On ressent beaucoup de pauvreté malheureusement, et la ville vit en majeure partie de l’exploitation de la Mine. Et c’est la principale raison de ma venue dans cette ville. Car l’exploitation de cette Mine est reconnue comme patrimoine mondiale via l’UNESCO puisqu’elle fut durant le 16ème siècle, le plus grand complexe industriel au Monde.





Cette visite de la Mine m’a marquée. J’entendais des personnes dire à la fin de la visite qu’ils « avaient adoré », personnellement j’ai détesté ! J’ai détesté voir ces personnes se tuer à la tâche dans des tunnels où tu dois ramper par moment pour accéder à des niveaux différents, j’ai détesté ressentir cette chaleur suffocante au niveau 4 où la température approche les 50°, j’ai détesté voir ces travailleurs tirer eux-mêmes les wagons sur les rails avec un poids de plus de 300 kilos à tracter, j’ai détesté apprendre que cet homme qui semble avoir 30 ans n’a en réalité que 21 ans et travaille ici depuis 8 ans avec son père pour aider financièrement sa famille et ces 7 petits frères et sœurs, j’ai détesté apprendre que l’espérance de vie moyenne est de 43 ans, etc… Enfin j’ai détesté me rappeler en sortant de cette mine qu’on n’était pas au 17ème siècle mais bien en 2012…




Je suis sorti triste de cette Mine, triste du sort de ces mineurs qui n’ont pas d’autres choix que de travailler ici afin d’avoir un salaire, j’ai passé trois heures là-dedans et je sors physiquement crevé alors que j’ai juste marché et rampé. Je suis également sorti content de cette Mine, content d’être né à Nevers en France et non pas à Potosi en Bolivie. Je ne vais pas dire qu’il y a un avant et un après « Visite de la Mine de Potosi », mais par moment je pense qu’on oublie un peu la chance que l’on a en France… Surtout en cette période où (presque) tout le monde se plaint de nos élections et de notre futur en France… Rassurez-vous, il sera quoi qu’il arrive plus beau que celui du mineur de Potosi !

Si vous passez en Bolivie, visitez la Mine de Potosi, c’est incontournable !

Je vais finir avec cette belle phrase trouvée sur un mur de Potosi : 


"Un peuple d'Homme éduqué sera toujours un peuple d'Homme libre, l'éducation est l'unique moyen de s'échapper de l'esclavage." de la Rue de Potosi ou plus précisément de José Marti.