Bon j’avoue tout d’abord que
j’écris cet article pour la seconde fois, non pas que j’ai oublié de
sauvegarder la première version, seulement qu’après relecture je me suis rendu
compte de l’ennui de celui-ci… C’est comme si vous étiez en train de lire un
Routard ou un Lonely Planet ! Non je vais la refaire en plus léger, enfin
je vais essayer !
Alors la Vallée Sacrée des Incas,
c’est un peu mon tour de chauffe avant d’aller arpenter le Chemin de l’Inca
pour aller voir le Machu Picchu. C’est une vallée immense avec pleins de trucs
à faire, globalement tout est à moins de 1h30 de bus de Cuzco.
Première expédition, la visite
des 4 sites qui sont à proximité de Cuzco, 8 kilomètres pour le plus lointain.
Ces sites sont :
- -
Tambomachay : C’est un Temple de l’Eau,
enfin imaginez pas un truc avec plein de fontaines, des cascades et autres
choses dans le genre. C’est un robinet d’eau ouvert en continu, mais un robinet
dans des ruines Incas, donc c’est sympa à voir.
- -
Puca-Pucara : Fortification servant à
protéger les sites Incas et la ville de Cuzco. Sympa pour faire la sieste car
pas beaucoup de monde. J’étais bien après, j’irais même jusqu’à tenter un jeu
de mot en disant que j’en suis ressorti « fortifié »… (Vous avez le
droit de fermer la page après cela…)
- -
Qen’Qo ou Kenko : Vous prenez un gros
caillou, mais vraiment énorme, vous le posez dans un champ puis vous percez un
trou dedans pour faire un passage en plein milieu et un autre pour ressortir à
un autre endroit afin de limiter les bouchons dans les tunnels. Vous ajoutez
d’autres grosses pierres à côtés pour faire des sièges et créer un amphithéâtre
et enfin une pierre plate de 1m50 sur 1m pour faire un autel de sacrifice et
vous avez Kenko. Bref j’ai passé rapidement ce site car faire la sieste sur une
pierre, ça fait mal au dos.
- - Sacsuahayman : Alors tout d’abord, le nom
du site n’est pas facile à prononcer. D’ailleurs sur mes premières tentatives,
les péruviens se sont foutus de ma gueule… Puis finalement tu te rends compte
que si, car phonétiquement ça se rapproche énormément de « Sexy
Woman ». Je vous laisse essayer. Cette technique de prononciation n’est
pas de moi et je l’ai appris au comptoir d’un bar.
Plus sérieusement, ce site vaut vraiment le
détour, tant par son immensité que la qualité de son architecture. Ils se sont
vraiment donner la vie difficile avec la taille des pierres servant à la
construction du site, mais le tout donne vraiment quelque chose de remarquable.
Ce site servait de lieu de culte car il dispose de son Temple de Soleil.
Aujourd’hui c’est ici qu’est fêté l’Inti Raymi, tous les 24 Juin, c’est la fête
du Soleil, une date importante pour tous les péruviens, et une fête immense
selon les dires. Ps : J’ai bien cherché la Sexy Woman pendant 2h30, elle
n’était pas là le jour où je suis passé…
Deuxième expédition, avec les
sites de Pisac et d’Ollantaytambo. Ce sont juste deux sites immenses et
magnifique d’un point de vue architectural. Là, avec Sacsuahayman, on rentre
vraiment dans les sites Incas d’importances. Et je vais redevenir
sérieux !
A Pisac, je découvre leur façon
de cultiver : en terrasse. C’est-à-dire qu’il creuse à flanc de montagne
pour créer des terrasses les unes au-dessus des autres afin d’avoir plusieurs
niveaux d’altitude et d’adapter leur agriculture en fonction de ce les Incas
voulaient planter. C’est juste époustouflant pour l’œil. Afin d’expliciter, je
vous laisse en juger par vous-même :
A Ollantaytambo, on retrouve
aussi des terrasses, mais celles-ci ne sont pas consacrées à l’agriculture mais
à la contention de la Montagne, puisqu’en haut de celle-ci on retrouve un
Temple du Soleil. Il faut savoir que le Soleil était le Dieu des Incas, et
qu’il y avait, et a encore d’ailleurs, un réel culte de celui-ci.
Enfin ultime excursion avec la
visite de Moray et des Salinas. Moray fut un site d’expérimentation pour les
Incas pour leur agriculture. Ce site est juste constitué de terrasses où les
Incas ont testés comment pouvait pousser les différents fruits et légumes aux
différentes altitudes afin de pouvoir dupliquer cela sur le reste des terrasses
de la Vallée Sacrée et donc d’optimiser leur agriculture. Ils n’avaient
vraiment pas oubliés d’être intelligents !
Pour conclure les Salinas de
Maras, ici pas d’architecture, pas de pierres, pas de visites de ruines donc.
Mais c’est peut-être le site qui m’a le plus marqué visuellement avec ces 4000
bassins et son système d’irrigation. Planté en milieu de la montagne, ce site servait
à cultiver le sel. Je trouve cela juste époustouflant visuellement et
techniquement !
Prochain épisode : Chemin de
l’Inca et Machu Picchu J