Après une journée passée à
Arequipa, direction le Canyon de Colca. Ce Canyon a longtemps été considéré
comme le plus profond du Monde avec une profondeur maximale de 3400m. Mais
depuis peu, il est considéré que c’est un Canyon voisin, le Cotahuasi le plus
profond avec sa marque de 3535m.
Il est possible, et d’ailleurs
beaucoup de monde choisit cette formule, de faire le tour du Canyon de Colca
via une agence depuis Arequipa. Pour ma part, je préfère me débrouiller seul
puisqu’on peut manger et trouver de quoi boire facilement sur les différents
villages du Canyon. Autre point positif de se débrouiller seul, on peut choisir
son parcours et donc éviter les groupes de 7-8 touristes en file indienne. Je
serais accompagné par deux guests sur cette étape : Blandine (rencontrée à
La Réunion et ex-coloc du Sieur Kiki) et Audrey son acolyte de voyage.
Cette randonnée fut superbe avec
des paysages vertigineux ! Le choix s’est porté sur une boucle dans le
Canyon de Colca au départ de Cabanaconde, avec pour débuter une grosse descente
dans le Canyon de plus de 1000m de dénivelée et une remontée jusqu’à Tapay afin
de déjeuner. Ce village est complètement délaissé par les tours en agence, je
ne verrais donc aucun touriste. Après un très bon déjeuner d’une spécialité du
coin, reprise de la randonnée pour aller jusqu’à Sangalle, lieu choisi pour
passer la nuit en passant par les villages de Cosnirhua et de Malata.
Sangalle est un Oasis perdu au
fond du Canyon. Ce n’est pas un village, puisqu’on trouve ici que des hôtels
pour passer la nuit et des piscines afin de se ressourcer. Selon les
propriétaires l’eau est « caliente », elle sera seulement tiède mais
c’est quand même suffisant pour se relaxer. Le soir venu, le ciel sans nuage et
le fait qu’il n’y ai pas de nuisance visuelle (pas « d’électricité »
à Sangalle), nous offrira une magnifique nuit étoilée. Un moment simple, très
simple mais qui restera un très bon moment du voyage.
Le lendemain, debout à 7h pour la
remontée du Canyon, au programme 1000m de dénivelée positif. Cette portion sera
avalée en 2h à un très bon rythme. Cette grimpette me fait réfléchir à la
Diagonale des Fous que je retournerais faire en Octobre, et disons-le, je me
sens pas du tout prêt à aller retourner me faire mal sur ce genre de pentes
durant 60h. L’an dernier à la même époque, je finissais la Maxi-Race d’Annecy
avec le plein de confiance, cette année ma préparation n’a toujours pas
commençait… Bref, je verrais bien en temps voulu où j’en suis pour cette
course. Pour le moment, ma seule préoccupation est de profiter de la fin de mon
voyage !
Suite à cette grimpette, retour à
Cabanaconde puis bus pour Arequipa. Fin de l’histoire.
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